« PASS SANITAIRE » : la spirale infernale du pouvoir

Le « pass sanitaire » est un outrage à nos libertés et le premier pas vers une future obligation vaccinale. L’accepter serait se compromettre et se mettre en danger. Plus que jamais, il est urgent de cesser de se soumettre à une politique attractive uniquement pour ceux qui tirent bénéfice de la prison à ciel ouvert dans laquelle nous sommes parqués.

Des mesures sans lien avec le réel

La côte d’Opale, la promenade des Anglais, les plages de Nice, de Dunkerque ou celles de la Somme sont désormais interdites d’accès le week-end. Le port du masque est obligatoire sur presque tout le littoral français et tout le temps. Il en est de même dans presque toutes les villes de plus de 5 000 habitants, tous les parcs, toutes les zones où la population pourrait se détendre et respirer à pleins poumons. La folie s’accélère. Le fétichisme du masque inutile devient le marqueur d’une société qui dévisse. La France devient une prison à ciel ouvert.

Après une année de pandémie, tous les signes d’une gestion incohérente, voire corrompue, de la crise sont visibles à qui veut bien voir : des études montrent que les mesures sociales (masque en plein air, confinement ou couvre-feu) sont inutiles et sans effet remarquable sur la Covid-19, on les ignore ! Le calcul du nombre de décès attribués à la Covid n’est pas remis à zéro au 1er janvier de la nouvelle année comme cela est fait habituellement, on ignore cette incongruité. Il est vrai, le cumul des décès n’en sera que plus frappant. Les tests PCR, qui ne permettent pas d’identifier les personnes malades, sont utilisé au mépris des préconisations de l’OMS (au regard du nombre de cycles), peu importe on utilise leur résultat pour fabriquer des taux d’incidence basés non pas sur les malades mais sur des individus présentant des traces de virus.  Il est bon de rappeler que le taux d’incidence est la proportion du nombre de malade dans une population étudiée avec ou non un critère de temps. Aujourd’hui, le gouvernement calcule une proportion de taux positifs aux tests PCR sur une population donnée pour maintenir ses mesures sanitaires. Plus on fait de tests PCR, plus on trouve des cas positifs, dont de faux positifs. Cette abondance de cas positifs est bien utile pour justifier des mesures liberticides qui n’auraient pas pu être justifiées avec un taux d’incidence calculé correctement. Indicateur erroné, malmené et fabriqué pour les besoins de la cause mais la plupart des gens n’y trouvent rien à redire.

Le résultat de ces basses manœuvres du pouvoir est de décrire une situation proche de l’apocalypse mais loin de la réalité, de faire oublier que l’on vit habituellement entouré de virus, de terrifier la population face à un risque qui serait effroyable et de désigner le vaccin comme la seule solution pour retrouver une vie « normale ». Pourtant, il suffit de lire les données du réseau Sentinelles ou celles des bases de données européennes des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments (EudraVigilance) pour voir le fossé qui existe entre le réel observé et la représentation du réel par le pouvoir et les médias.

Répétition et Soumission

Comment une telle situation de déphasage entre le réel observable et le réel décrit par le pouvoir et les médias est-elle acceptée ? Sans doute par la répétition inlassable du faux dans les médias. A force de parler d’une réalité reconstruite en la présentant comme la réalité du terrain, à force de mentir aussi effrontément, la plupart des Français n’arrivent plus à croire à autre chose que ce qu’on leur rabâche inlassablement à la télé, à la radio et dans les journaux. Il est vrai, plus le mensonge est gros et répété, moins il est évident d’envisager qu’il puisse être un mensonge surtout quant il provient de gens ou d’institutions à qui nous accordons notre confiance.

Cette situation est aussi rendue possible par un étrange phénomène : celui de la soumission d’une partie de la population aux arguments d’autorité du pouvoir. Ce qui est dit par les canaux officiels n’est plus vérifié et encore moins contesté. Si les canaux officiels disent que les variants du virus n’existent pas, alors c’est vrai pour les médias et de nombreux Français. Peu importe que les équipes de l’IHU de Marseille aient séquencé et repéré des variants. Leur existence n’aura été admise que lorsque les voix officielles ont reconnu leur réalité. Soumission dangereuse dans une démocratie car se soumettre, c’est se montrer faible aux yeux du pouvoir. La situation actuelle nous montre à quel point les droits fondamentaux sont facilement violés et ce viol n’est possible que par notre renoncement à défendre nos droits. La soumission est catastrophique.

Imperturbablement le pouvoir avance dans la mise en œuvre d’une stratégie mortifère et totalitaire. Les études sur lesquelles il s’était fondé pour asseoir une partie de sa politique se révèlent des faux ou des travaux indignes de scientifiques, peu importe, le pouvoir fait comme s’il ne savait pas. Des études montrent que les mesures sociales adoptées, au mieux n’ont pas d’effet, au pire sont dangereuses, le pouvoir les ignore et fait comme s’il ne savait pas. L’IHU de Marseille a produit, en une année, une considérable documentation et de nombreuses analyses de la crise sanitaire, le pouvoir joue l’ignorance et fait comme si cela n’existait pas. La base de données européennes sur le recensement des effets dangereux des médicaments montre que plusieurs milliers d’effets secondaires graves sont apparus en quelques semaines après la vaccination, le pouvoir ignore ces données et fait comme si elles n’existaient pas. Cette base de données nous montre que pour le seul vaccin AstraZeneca, on dénombre déjà plus de 185 décès après injection, le pouvoir fait comme s’il ne savait pas. Par contre, les 2 cas suspects enregistrés après prise d’hydroxychloroquine (HCQ) au cours des trois années précédant 2020, n’ont pas été ignorés par le pouvoir qui a classé ce médicament dans les produits dangereux. L’ignorance du pouvoir est variable et ne sert que ses intérêts… ou ceux qui tire profit de cette gestion de crise. Il est remarquable de voir que le pouvoir, si prompt à interdire des molécules anciennes, se précipite sur des médicaments sous brevet et achète des traitements sans même savoir s’ils sont efficaces. Comment ne pas voir l’emprise des intérêts privés sur l’intérêt général ?

On signale que la Suède ne s’en sort pas plus mal que nous alors qu’elle n’a pas confiné ni imposé le masque, on nous répond que les Suédois sont très différents des Français, que cela n’est pas comparable. On reprend avec allégresse les méthodes chinoises de confinement et le traçage des populations, on s’en étonne et on ignore notre étonnement. On en déduit, que pour le gouvernement, les Français doivent être plus proches des Chinois que des Suédois.

L’objectif : l’obligation vaccinale

La stratégie du pouvoir est claire et implacable : il faut fatiguer et user les Français jusqu’à ce qu’ils acceptent le passeport vaccinal et donc le vaccin. Emmanuel Macron n’a pas reçu Bill Gates, le maniaque du vaccin, pour rien. La folie de l’obsédé des vaccins semble avoir contaminé le président. Désormais, il faut vacciner tout le monde, des enfants aux vieillards. Les Français sont réticents ? Peu importe, ils seront vaincus à l’usure. Les beaux jours arrivent alors on confine les week-ends, on interdit les loisirs, on laisse les restaurants et salles de spectacles fermées. Pour rendre un peu de liberté, on envisage un « pass sanitaire », précurseur totalitaire du futur passeport vaccinal. On va opposer les uns aux autres. On va segmenter la société entre ceux qui refusent la discrimination et ceux qui s’en accommodent en croyant que tout redeviendra comme avant. La fracture se fera entre les soumis et ceux qui osent contester et réclamer le respect des droits fondamentaux. La méthode est classique et rôdée : on culpabilise et on dénonce ceux qui refusent ce vaccin, on les fait passer pour des égoïstes qui méprisent l’intérêt général, on les désigne comme ceux à cause de qui rien ne peut redevenir comme avant. Les confinements locaux, et sans fondements scientifiques, vont se multiplier principalement pendant les week-ends, les soirées, les vacances. Cela durera tant que le nombre de personnes vaccinées ne sera pas satisfaisant. Il s’agit de brimer les Français, de les briser pour les obliger à accepter l’inacceptable, à savoir la perte de leur liberté, la violation du secret médical et à terme la violation de leur corps.

Le nombre de décès suite à la vaccination augmente dans le silence des médias et du pouvoir. En Israël, la mortalité augmente ainsi que les contaminations et les effets secondaires de la vaccination, mais les médias et le pouvoir n’en disent pas un mot. Dans les EHPAD, les morts suspects après vaccination s’accumulent mais on ne fait pas de liens entre les décès et la vaccination. Sur ce point, une personne âgée est bien utile : on puise dans ses pathologies pour innocenter le vaccin. Bien sûr, on n’aurait pas fait la même chose avec l’HCQ ou l’Ivermectine. Des scientifiques alertent sur les dangers de la vaccination, voire sur les effets mutagènes des nouveaux traitements (Remdesivir en tête), mais le pouvoir et les médias les ignorent. Il semblerait même que l’agence européenne du médicament envisage de donner une nouvelle autorisation d’utilisation du Remdesivir pour soigner contre certains mutants ! Comble de la folie, ce produit toxique, potentiellement responsable d’une partie des mutations du virus, sera utilisé pour « soigner » contre les mutants qu’il a favorisés… s’agit-il d’accélérer encore ces mutations ?

Le scénario du proche futur est inquiétant : on vaccine une partie de la population avec des vaccins qui n’empêchent pas d’être contaminés ou contaminants. On facilite ainsi la propagation de la maladie. Les morts induits par cette vaccination seront immédiatement déclarés morts du Covid (et non des suites du vaccin) et morts par la faute de ceux qui ne se sont pas fait vacciner. On augmente la vaccination, les mortalités augmentent, la désignation de faux responsables (les non vaccinés) s’accélère et au final, on impose la vaccination obligatoire pour mettre fin au chaos que l’on a créé ou alors on impose un droit d’accès à certains lieux, en fait la plupart des lieux, où seuls les vaccinés pourront se rendre. Cette mesure est déjà dans les tuyaux du pouvoir. La discrimination vaccinale se prépare pour le plus grand bonheur de sombres « Machiavels ».

Pour ceux qui observent les faits, repèrent les incohérences dans les décisions, le deux poids deux mesures selon que l’on étudie une molécule ancienne ou un produit nouveau sous brevet, ceux qui n’oublient pas que tout ce ramdam concerne une maladie dont le taux de mortalité en France est de 0,13 % (0,03% dans le monde), ceux qui n’oublient pas que la mortalité des moins de 65 ans a baissé en 2020, tous ceux là découvrent avec consternation que le nouveau fascisme se met en place et que rien ne s’oppose à lui. Tout récemment le Conseil d’Etat a rejeté un référé pour faire lever l’interdiction de fermeture des restaurants et des lieux de spectacle. La réponse du juge est fascinante et consternante : il reconnaît l’entrave aux libertés, il reconnaît les dangers des mesures actuelles sur la santé mentale et physique de la population mais il rejette le recours en s’appuyant sur les éléments de langage du nouveau fascisme : à savoir l’augmentation du taux d’incidence et la saturation des lits d’hôpitaux. Ce juge soumis et démissionnaire ne relève même pas que ce taux d’incidence est faux puisqu’il concerne des cas positifs et non des malades et de ce fait ne correspond pas à la définition scientifique du taux d’incidence. Le Conseil d’Etat, rempart de papier contre le totalitarisme, ne relève pas que si les hôpitaux sont saturés, outre que ce phénomène est structurel depuis de nombreuses années, il résulte aussi des incessantes fermetures de lit d’hôpital, y compris au cours de l’année 2020 !

Une spirale infernale, et inexorable ?

Nous somme entrés dans une spirale infernale dont le point de mire est l’été 2021. Tout va être fait pour faire comprendre aux Français que s’ils veulent vraiment partir en vacances, retrouver l’accès aux plages, aux spectacles et aux restaurants, ils devront accepter le « pass sanitaire », les QR codes et faire de leur corps un cobaye pour le vaccin. Les Français naïfs pourraient accepter ces mesures mais ils feraient une terrible erreur car plus rien ne sera comme avant. S’ils acceptent de suivre le pouvoir dans sa folie, ils seront des citoyens fichés, pistés, diminués et vaccinés avec un produit dont on ignore les effets à moyen et long terme. Ils seront des hommes qui auront renoncé à leur liberté pour la liberté d’entrer dans un camp sous contrôle permanent du pouvoir. Il ne faut plus être soumis et accepter tout ce que propose un pouvoir qui s’en remet à des cabinets privés pour piloter le pays. Il ne faut pas être stupide en renonçant à réfléchir, à exercer son libre arbitre, à vérifier les données. Il ne faut pas être stupide et croire que tout redeviendra comme avant si on ne dit pas stop à la folie en cours. Les Soumis-Stupides, sont les nouveaux « SS » du fascisme renaissant qui nous impose des mesures sans lien avec la réalité et les besoins du pays.

Jamais notre démocratie n’a été autant en danger et jamais les droits fondamentaux n’ont été aussi ouvertement violés. Le monde bâti par les vainqueurs du nazisme se désagrège lentement mais sûrement. Assister à la revanche du totalitarisme, 75 ans près sa chute en Europe, est une terrible épreuve. Quand j’observe cette spirale infernale et inexorable qui depuis un an détruit ce qui était notre vie, cette spirale qui nous impose d’incessantes restrictions des droits et nous promet des persécutions via le QR code, le « pass sanitaire », le passeport vaccinal, le masque en plein air, quand j’observe cette gestion de crise plus redoutable que le virus, je songe à Etty Hillesum. Cette admirable jeune femme a vu la dictature se mettre en place et a perçu que toute la beauté de la vie lui serait volée par ces monstres qui imposent leurs délires aux autres, à « ceux qui ne comptent pas ». J’ai peur que la plupart d’entre nous vivent un destin semblable au sien : voir le monde s’effondrer avec un sentiment d’impuissance face aux forces obscures. Nous ne devons pas vivre le même cauchemar qu’Etty Hillesum.

Le pouvoir ignore tout ce qui va à l’encontre de sa doxa et soyez sûrs que cette ignorance ira jusqu’à vous ignorer si vous vous placez trop tard en opposition à sa folie totalitaire. Vous perdrez vos droits, vous serez exclus et marginalisés. Dans l’histoire, les marginalisés finissent persécutés. Un sombre avenir se dessine devant nous si nous acceptons encore et toujours la folie du pouvoir et si nous acceptons le « pass sanitaire » et le port du masque permanent et partout. Accepter cet immonde « pass sanitaire » sera le premier pas dans le tombeau des droits de l’homme et du citoyen, notre tombeau.

Régis DESMARAIS sur Twitter sur Vk sur Facebook sur Gab.com et sur AGORAVOX

4 réflexions au sujet de « « PASS SANITAIRE » : la spirale infernale du pouvoir »

  1. En accord à 100% avec votre analyse, même si les signes du totalitarisme en cours et à venir sont déjà visibles depuis de nombreuses années, et dans tous les domaines de la société. Mais c’est un autre débat et je sais que vous en êtes conscient. Cela aurait cependant mérité d’être souligné, même au travers d’une brève allusion.
    J’en profite pour souligner la pertinence de vos propos et votre effort d’objectivité dans chacun de vos trop peu nombreux articles.

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    1. Merci beaucoup pour votre commentaire. Vous avez raison, ce qui se passe aujourd’hui ne surgit pas d’un coup. Ce qui est la grande nouveauté, c’est la déchirure du voile de l’illusion de la démocratie. Hier, l’apparence de la démocratie tenait aisément la route pour la plupart des citoyens. Aujourd’hui, l’illusion s’est envolée ou presque. Il est vrai, jamais une tentative d’atteinte aussi globale et systémique sur la santé des individus n’a été aussi grande. Cette politique, qui touche à ce qui est essentielle, à savoir la vie, a ouvert bien des yeux. La question qui doit désormais nous tarauder est à deux crans : le totalitarisme va-t-il échouer ? Et s’il échoue, comment reconstruire une nouvelle société en ne reproduisant pas les erreurs du passé et en trouvant une formule où le respect entre les individus sera l’une des fondations du monde de demain. Le totalitarisme en chutant fera des dégâts, beaucoup et trop. S’il triomphe, nous entrerons dans une ère sordide, violente et mortifère. J’ai bien conscience, en m’exprimant ainsi, d’alourdir nos peines.
      Ecrire plus n’est pas facile. Comme beaucoup d’autres personnes, j’ai un travail qui est très chronophage et me laisse peu de temps pour lire, faire des recherches et écrire. En tout cas, j’essaye de ne pas rester trop longtemps silencieux. Je suis très content que mon effort d’objectivité soit perçu. Je ne défends aucune idéologie et j’essaye de regarder de comprendre ce qui se passe avec le regard d’un citoyen dont l’un des rêves serait que la devise de la République ait une réalité concrète sur le terrain.
      Merci de lire mes articles et d’exprimer votre avis sur les sujets discutés. L’une de mes motivations est de pouvoir échanger, partager des idées et être soumis au contradictoire quand cela est nécessaire.
      Bien à vous !
      RD

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  2. Le terme a été fort mal choisi Il fallait l’appeler carnet de vaccination … un tel carnet est déjà nécessaire pour inscrire nos enfants dans les crèches et à l’école primaire il est aussi nécessaire pour aller en Afrique noire, en Amérique du Sud et même en Guyane française où il faut présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune si l’on veut ou si l’on doit d’y aller …naguère, il fallait être vacciné contre la maladie du sommeil propagée par la mouche tsé-tsé ou contre la malaria ou le choléra …les diverses campagnes de vaccination ont permis d’éliminer certaines de ces obligations… Vu la couverture géographique de cette nouvelle pandémie il ne fait aucun doute que de nombreux pays imposeront ce certificat ce vaccination pour leurs visiteurs…
    Ne pas se faire vacciner est faire;preuve d’égoïsme et compter profiter de l’immunité collective creee par ceux qui se seront vaccinés… pour être soi même protégé…
    CESSONS DE NOUS RECREMINER CONTRE UNE SOI DISANT PERTE DE LIBERTÉ…CETTE MANIÈRE DE NOUS COMPORTER NE PEUT QUE NOUS DIRIGER VERS L’ANARCHIE…
    À bon entendeur salut

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    1. Votre commentaire comporte beaucoup de bon sens. La vaccination est un acte utile et parfois indispensable pour sa santé et celle des autres. Toutefois, quand on entre dans cette logique de l’utilité du vaccin, on doit se trouver face à des vaccins, c’est-à-dire des substances qui ont respecté toutes les règles de validation et dont on a vérifié les effets secondaires à moyen et long termes. Actuellement la phase vaccinale contre la Covid est une phase expérimentale jusqu’en 2023 car nous sommes dans la phase 3 de validation d’un produit encore expérimental. Il est envisageable de diffuser en urgence un vaccin encore expérimental quand on se trouve face à une effroyable pandémie car la balance risques/avantages est plus certainement au profit de la vaccination. On perçoit assez bien que cette balance risques/avantages est au bénéfice d’un vaccin encore expérimental (c’est-à-dire dont on ignore les effets secondaires et l’efficacité à moyen et long termes) quand on lutte contre Ebola (taux de mortalité de 50%) ou la variole (taux de mortalité de 30%). On ne perçoit pas cette utilité pour la Covid dont le taux de mortalité en France est de 0,13% ! On le perçoit d’autant moins que la vaccination n’empêche pas d’être contaminé et d’être contaminant. De fait, la protection des autres est inexistante. Pire, les coronavirus ont la particularité de muter en permanence et de muter encore plus vite face à certaines substances. le Remdesivir a facilité cette mutation. La vaccination semble aussi faciliter cette mutation. Ainsi, en croyant protéger les autres (alors mêmes que les fabricants indiquent bien que le vaccin n’empêche pas d’être contaminé et d’être contaminant) on accélère le risque et la vitesse de mutation du virus avec au final un effet contraire à l’effet escompté.
      Dans cette affaire, la principale difficulté est de s’abstraire des logorrhées médiatiques et du gouvernement pour revenir aux bases, à savoir : ce qu’écrivent les fabricants de vaccins sur leur notice, ce que montrent les données de pharmacovigilance, ce que montre les données statistiques et les études scientifiques indépendantes. Ainsi, ne pas se faire vacciner actuellement contre la Covid, c’est faire triompher l’intelligence sur la manipulation, la rationalité sur le mensonge, la vie sur la mort. Evidemment, les personnes sincères qui pensent que se faire vacciner contre la Covid est un acte citoyen se trompent car elles sont trompées. Ce qui serait citoyen c’est de ne pas interdire des traitements qui existent. Du reste, avec un remarquable aplomb, Olivier Véran a déclaré enfin, le 18 mars dernier, qu’il fallait se soigner chez soi et sortir de la seule prise de Doliprane. C’est bien, mais oh combien tardif comme déclaration.
      On reparlera de la vaccination contre la Covid quand nous ne serons plus face à un produit expérimental mais face à une produit validé dans les règles de l’art. Après tout, je ne vois pas pourquoi on serait moins rigoureux avec des nouveaux produits expérimentaux qu’on ne l’a été avec des molécules utilisées depuis 50 ans. C’est une question de cohérence et de logique mais aussi d’honnêteté intellectuelle.

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